- La journée de la terre
La journée de la terre
La Journée de la Terre est célébrée chaque année le 22 avril.
L’idée de consacrer une journée à la Terre a germé aux États-Unis à la fin des années 1960, en pleine prise de conscience des problèmes environnementaux.
Le premier Jour de la Terre a eu lieu le 22 avril 1970 et a mobilisé environ 20 millions d’Américains. Cet événement a marqué un tournant dans l’histoire du mouvement écologiste et a contribué à la création de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) aux États-Unis ainsi qu’à l’adoption de lois importantes en matière de protection de l’environnement.
Mais au jour d’aujourd’hui Mr Trump, président des États unis, réduit comme peau de chagrin le personnel et les subventions allouées à l’EPA.
En 1990, la Journée de la Terre est devenue un événement mondial, touchant des centaines de millions de personnes dans plus de 140 pays. Depuis, elle est célébrée chaque année pour sensibiliser à l’importance de la protection de l’environnement et encourager des actions concrètes en faveur de la planète.
Le thème de la Journée de la Terre 2025 est la biodiversité. L’objectif est de sensibiliser à l’importance de la diversité de la vie sur Terre et d’encourager des actions pour la protéger.De nombreuses activités peuvent être organisées pour célébrer la Journée de la Terre, comme par exemple :
- Nettoyage de la nature : Organiser des Collectes de déchets dans les parcs, les forêts, les rivières ou les plages.
- Plantation d’arbres ou de fleurs : Contribuer à la reforestation et à l’embellissement de l’environnement.
- Ateliers de sensibilisation : Organiser des conférences, des projections de films ou des débats sur des thèmes environnementaux.
- Activités pour les enfants : Proposer des jeux, des bricolages ou des sorties nature pour sensibiliser les plus jeunes à l’écologie.
- Actions de mobilisation : Participer à des marches pour le climat, des vélorutions ou d’autres événements pour faire entendre sa voix.
- Changer ses habitudes : Profiter de cette journée pour adopter des gestes plus respectueux de l’environnement au quotidien (réduire sa consommation d’énergie, trier ses déchets, privilégier les transports en commun ou le vélo, consommer local et de saison, etc.).
Notre association a pour but de programmer tout au long de l’année des ateliers, des cafés débats, des conférences et des actions, comme l’opération 1000 arbres, pour sensibiliser les enfants et le plus grand nombre de personnes à l’importance de la biodiversité et de la nature en règle générale pour le vivant.
- Le Millepertuis
Moins connu que celui cultivé dans nos jardins (Hypericum calycinum), en général pour servir de plantes couvre-sol et la plupart du temps dans un talus, son cousin sauvage, quant à lui, possède d’indéniables qualités médicinales et…magiques !
On raconte dans les campagnes qu’à la veille ou à l’aube du solstice d’été, le 21 juin, les femmes s’en allaient cueillir les herbes de Saint Jean le long des chemins et à travers champs.
N’était-ce pas le moment où elles commençaient à se gorger du soleil de cette fin de printemps, parfumées, aromatiques, donc au maximum de leurs capacités magiques ? A côté du séneçon de Jacob, de l’achillée millefeuille, et du fenouil, le millepertuis était particulièrement recherché. Pensez, un seul rameau accroché à la porte de la grange suffit à repousser la foudre, le tonnerre, les tempêtes, les démon et même Lucifer en personne : ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme « chasse diable » au Moyen Age !
D’autres, préfèrent brûler ces herbes lors des grands feux de la Saint Jean, car cela pourrait bien éloigner les mauvais esprits dans l’année qui vient. Il est vrai qu’on ne prend jamais assez de précautions aves ces choses-là.
Toujours est-il que l’herbe au mille trous (pertuis veux dire trous en vieux français) possède une certaine notoriété à cette époque, nonobstant que Hildegarde de Bigen (1098 – 1179) ne le mentionne pas dans son précieux traité La Physica (ou De la nature), qui décrit près de 400 végétaux et animaux.
En dehors de ces propriétés magiques, qu’en est-il de ces qualités médicinales ?
La plante au port dressé porte des feuilles qui, observées face au soleil, semblent percées d’une multitudes de petits trous. Ce sont en fait de minuscules vésicules translucides contenant des huiles essentielles terpéniques. Les fleurs jaunes d’or en juin juillet, une fois froissées quant à elles, un suc rougeâtre, considéré comme un puissant vulnéraire (préparation destinée à guérir les blessures, les plaies…).
Recommandée par les médecins Matthiole1, Paraclèse2, ou Fallope3 au 16-ème siècle, l’huile de macération de fleurs aurait été utilisé au 13-ème siècle par les Chevaliers Hospitaliers de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem pour soigner blessures et brûlures sur les champs de bataille. Un antidépresseur naturel
Malgré ses bons états de service, notamment dans les affections du foie, des poumons ou de l’utérus, le millepertuis tombe en disgrâce au cours du 19-ème siècle, en même temps que bon nombre de savoirs populaires. Il ne revient qu’avec le succès de la phytothérapie dans les années 1980-1990. On lui reconnaît une action sur les « symptômes dépressifs légers à modérés », confirmée par une trentaine d’études cliniques. Quand on vous dit qu’il fait fuir les démons…il sait aussi chasser ceux de l’âme !1- Matthiole : Piétro Andréa Matthioli (ou Mattioli, Matthiolius) est un médecin et botaniste italien né le 23 mars 1501 à Sienne et mort vers 1578 à Trente de la peste.
2-Paracelse : ou Paracelsus dont le nome d’origine est Philippus Théophrastus Aureolus Bombast von Hohenheim est un médecin, philosophe mais aussi théologien laïc, né en 1493 à Einsiedeln en Suisse centrale et mort le 24 septembre 1541 à Salzbourg.
3- Fallope : Gabriele Falloppio ou Gabriele Fallopia est un naturaliste, un botaniste, un anatomiste et chirurgien italien né vers 1523 à Modène et mort le 9 octobre 1562 à Padoue. Il est considéré comme l’un des plus importants anatomistes et médecins de son époque.
- Lecture
Une année a tiré sa révérence et une nouvelle commence… Même si elle débute avec
une douceur relative pour un mois de janvier, ce premier mois de l’année est
normalement le mois le plus froid de l’année. Au cœur de l’hiver, la plupart des
végétaux sont au repos pour mieux repartir au printemps. C’est peut-être le moment
pour prendre de bonnes résolutions à mettre en pratique au jardin pour cette nouvelle
année : la création d’un espace potager pour des récoltes saines directement issues du
jardin, la mise en place de zone sans tonte et sans entretien pour favoriser la
biodiversité ou un nouvel espace compost pour à la fois réduire ses déchets et enrichir
son sol. On peut aussi tirer des enseignements des dernières saisons particulièrement
sèches et chaudes pour remplacer les végétaux qui n’ont pas survécu par des plantes
plus résistantes à la sécheresse, végétaliser les abords de la maison ou verdir le balcon.
Bref, posez-vous et planifiez vos futurs travaux de jardinage ! N’hésitez pas à établir des
plans, des croquis, cela vous permettra de mesurer, virtuellement, l’espace dont vous
avez besoin.
Néanmoins, si le temps le permet, quelques heures passées au jardin feront le plus
grand bien pour éliminer les excès des fêtes et bichonner votre petit coin de nature.
A l’inverse, s’il fait trop froid ou si la neige recouvre le jardin, profitez de ses moments
près du feu pour découvrir la littérature ayant trait au jardin, à la nature, à la biodiversité
en générale. Il y pléthore de livres sur ses sujets. Nous vous conseillons deux ouvrages :- Éloges des indisciplinées – Il n’y a pas de mauvaises plantes : un plaidoyer pour
les « mauvaises herbes » - Notre héritage sauvage – Par l’auteur de « La vie secrète des arbres » : à lire
absolument pour comprendre l’évolution de l’humain avec les animaux et les
plantes.
A suivre : Que faire au jardin en ce mois de janvier ?
- Éloges des indisciplinées – Il n’y a pas de mauvaises plantes : un plaidoyer pour
Hiver ne rime pas forcément avec grisaille
Avec les plantes à floraison hivernale, offrez à votre jardin ou balcon une touche de couleur et de peps durant les mois les plus froids. Les Bruyères d’hiver, les Hellébores ou encore les Viornes et bien d’autres encore dévoilent leurs fleurs délicates même sous le gel et prolongent le charme des beaux jours jusque dans votre jardin, en hiver. Certaines n’hésitent pas à vous gratifier, les journées les plus chaudes, de parfums doux et suaves, comme la Viorne de Bodnant, la Viorne odorante, l’Hamamélis de Virginie ou encore le Chèvrefeuille très odorant. D’autres, comme le Cornouiller mâle, illuminera votre jardin d’un jaune d’or éclatant avant de produire à l’automne des fruits comestibles pour d’excellentes confitures.